Ce terme vient de l’italien graffiare qui signifie dessiner. Il s’agit d’une technique de décor qui consiste à gratter la ou les couches d’engobe (argile liquéfiée) précédemment appliquée (s) sur son objet en terre crue à consistance dite de cuir. Une fois l’engobe sec, le céramiste utilise une pointe de potier ou dans mon cas un cure-dents ou un portemine sans mine plus simples à manier – ça c’est pour le petit truc – afin d’inciser l’engobe. Il réalise son dessin en révélant la couleur de la terre en dessous. Adepte du naturel, j’utilise assez rarement des engobes colorés et applique généralement de la porcelaine sur mon grès qu’il soit noir ou crème. Sur mes boîtes en terre noire, les rêveuses africaines, mes sgraffites s’inspirent des motifs de tissus wax, très en vogue en Afrique subsaharienne. Des motifs que je revisite au gré de mon imagination.
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